De force.
Karine Giebel.
Editions Belfond.
522 pages.
Résumé:
Elle ne m'aimait pas. Pourtant, je suis là aujourd'hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet. Car moi, j'ai voulu l'aimer. De toutes mes forces. De force. Mais on n'aime pas ainsi. Que m'a-t-elle donné ? Un prénom, un toit et deux repas par jour. Je ne garderai rien, c'est décidé. A part le livret de famille qui me rappelle que j'ai vu le jour un 15 mai. De mère indigne. Et de père inconnu. Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite à tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer. En allumant la lumière, je reste bouche bée. Pièce vide, tout a disparu. Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce. J'essuie mes larmes, je m'approche. Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales. Deux feuilles. Écrites il y a trois mois. Son testament, ses dernières volontés. Je voulais savoir. Maintenant, je sais. Et ma douleur n'a plus aucune limite. La haine. Voilà l'héritage qu'elle me laisse.
Mon avis:
Je n'avais jamais lu de romans de Karine Giebel, qui est pourtant une auteure très connue et appréciée pour ses thrillers de qualité. Alors quand Les Editions Belfond m'ont envoyé son dernier roman De Force, j'étais ravie de pouvoir enfin découvrir sa plume, d'autant plus que la quatrième de couverture était assez prometteuse.
Maud Reynier, 20 ans vient d'une famille aisée. Orpheline de mère, elle vit avec son père, Armand, chirurgien à l'hôpital de Nice et sa belle-mère Charlotte, avec laquelle elle ne s'entend pas. Un jour, en faisant son jogging, elle se fait agresser par un individu qui tente de la violer. Heureusement elle est secourue par un jeune homme de 26 ans, Luc, qui assiste à toute la scène. Choqué, son père qui ne veut pas prévenir la police décide de l'engager pour assurer la protection de sa fille. D'abord retissant, Luc accepte et emménage dans la dépendance de l'immense propriété des Reynier. Mais Luc découvre bien vite qu'il a mis les pieds dans une famille déchirée, pleine de non dits et de secrets. Le père surtout semble avoir quelque chose à cacher, car au vue des menaces qu'il reçoit, c'est peut-être en réalité lui, que l'agresseur habité par un puissant désir de vengeance, veut tuer.
J'ai adoré les personnages de ce roman auxquels je me suis beaucoup attachée. Notamment Luc, dans le rôle du garde du corps protecteur, qui vient sans cesse au secours de la jeune fille. Très professionnel, gentil, serviable, il n'a pas réellement conscience de sa beauté. Pourtant, malgré ses nombreuses qualités, Luc a également de graves problèmes. Il a souvent des réactions bizarres, a des sortes de crises qui le font atrocement souffrir et a des visions que nous ne comprenons pas.
J'ai également beaucoup apprécié Maud, qui est une jeune fille triste, sans repaires, touchée par un sentiment de culpabilité qui la ronge depuis l' enfance. Elle dû grandir sans mère, mais aussi un peu sans son père, qui a toujours été accaparé par son travail et qui ne faisait pas toujours attention à elle. Elle a ainsi malheureusement connu une période difficile à l'adolescence dont elle s'est sortie miraculeusement, mais non sans mal. Et c'est cela qui la rend terriblement attachante.
A la fois douce et révoltée, elle tombe vite amoureuse de Luc, en qui elle accorde toute sa confiance et en qui elle voit en quelque sorte son sauveur.
J'ai détesté par contre le père, Armand Reynier, que j'ai trouvé égoïste, calculateur, froid, imbu de lui même et faible puisqu'il ne semble pas vouloir endosser et assumer les crimes qu'il a commis dans le passé.
De plus, la relation qu'il entretient avec Maud est incompréhensible. Les sentiments qu'il éprouve pour elle sont un peu malsains, car il pense à elle, et l'aime comme une femme, plutôt que comme sa fille. Je dois dire que son attitude m'a dérangé, voir m'a mise mal à l'aise.
Le point fort de ce roman est sans nul doute les personnages. La vie ne leur a malheureusement pas fait de cadeaux, et ils ont des caractères tellement forts qu'ils éclipsent presque totalement l'intrigue principale, qui est quand même de démasquer ce mystérieux agresseur et trouver pourquoi il en veut autant à cette famille.
L'ensemble des péripéties du roman, mise à part les toutes dernières pages, se déroule soit dans la propriété d'Armand Reynier, soit quelque fois dans les rues de Nice, mais à aucun moment je me suis ennuyée. Les événements s’enchaînent à une telle rapidité, que je tournais les pages sans m'en rendre compte. Certains passages sont assez violents, sanglants même, d'autres au contraire sont très doux, notamment ceux entre Luc et Maud, qui semblent de plus en plus se rapprocher et s'attacher l'un à l'autre.
Finalement, à la lecture des toutes dernières pages j'ai été complètement sidérée quant à la tournure que prend l'histoire. Nous assistons médusés à un revirement de situation auquel on ne s'attend pas, et je félicite l'auteure qui a réussi avec brio à nous berner.
La quatrième de couverture qui n'est autre que le premier chapitre ne semble pas avoir de rapport avec l'histoire des Reynier, et pourtant nous comprenons le lien à la fin du roman. J'ai lu ce livre en moins de deux jours alors qu'il fait plus de 500 pages, tellement j'ai été captivée jusqu'au bout.
Je vais m'intéresser d'un peu plus près c'est sûr aux autres œuvres de l'auteure, car j'ai adoré sa plume et l'univers qu'elle a créé dans ce roman.
Pour conclure:
Un thriller époustouflant dans lequel les actes malveillants d'un père va mettre en danger et disséminer toute sa famille. Des personnages forts au passé sombre, qui nous font presque oublier l’intrigue principale et que l'on ne veut pas quitter. Une fin inattendue qui laisse sans voix. Une belle réussite.
Ma note: 20/20. Un coup de cœur!
lundi 29 février 2016
samedi 27 février 2016

Les aventures de Tintin: L'île Noire.
Hergé.
Editions Casterman.
62 pages.
Résumé:
En voulant porter secours à un avion en difficulté, Tintin se fait tirer dessus.
Peu de temps après, en convalescence à l'hôpital, il apprend que ce même avion s' est écrasé à Eastdown dans le Sussex. Se disant qu'il pourrait s'agir des mêmes criminels, il décide de se lancer sur leur piste.
Lors de son voyage, deux individus par un habile coup monté, tentent de le faire arrêter sans succès et prennent la fuite.
Arrivé près de l'épave de l'avion, Tintin trouve un message codé à l'intérieur d'une veste laissée par un des mystérieux aviateurs. De plus en plus intrigué, il décide de mener cette affaire au clair. Une enquête qui le mènera jusqu'en Ecosse sur une île hantée.
Mon avis:
Après une lecture difficile, sur le témoignage d'un survivant du camp de concentration d'Auschwitz, j'avais besoin de lire quelque chose de plus léger. Quoi de mieux qu'une bande dessinée pour se détendre? Ayant pas mal de tomes des aventures de Tintin dans ma Pal, je me suis décidée à en sortir une, et c'est vers l’île Noire que je me suis tournée, car son côté lieu hanté me tentait beaucoup.
C'est une bd que j'ai lu il y a des années, mais je ne me rappelais plus du tout de l'histoire. Ce n'est pas la plus connue je pense, pourtant elle mérite vraiment le coup d’œil.
Encore une fois, notre jeune reporter va se retrouver malgré lui dans une affaire de crimes en bande organisée. Alors qu'il tentait de porter secours à un avion en panne, il se fait tirer dessus. Heureusement, cette tentative d'assassinat est sans conséquence grave et le voilà bientôt sur pied. Doté d'un flair incroyable pour les affaires louches et d'une grande curiosité, il décide bien évidemment de se lancer sur la piste de ces dangereux criminels.
Comme à chaque fois, nous sommes entraînés dans des aventures passionnantes et rocambolesques, qui nous mènent cette fois en l'Angleterre, puis en Ecosse.
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Les courses poursuites n'arrêtent pas, que ce soit dans une forêt sombre à la tombée de la nuit, dans un manoir, sur une voie ferrée ou dans un château hanté sur une île perdue en pleine mer, les pages défilent rapidement. Bien que l'on se doute que Tintin va réussir à s'en sortir comme d'habitude, on se demande sans cesse où la dernière péripétie va le mener.
Ce tome nous offre à la fois une bonne dose d'humour, mais aussi quelques frayeurs, notamment à cause de l'île Écossaise où atterrit Tintin, qui est dite hantée, selon les habitants du village de Kiltoch.
Les planches mettant en scène ce pays sont sublimes. Les petits villages écossais sont très bien représentés avec leurs petites habitations de pierres au bord de la mer, les habitants en kilts et bérets, dont Tintin lui même est affublé, sont habillés de façon typiquement local. Et que dire de l'île Noire où personne ne veut aller et d'où personne ne revient jamais? Elle semble tout droit sorti d'un film d'horreur.
Bref, vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé cette lecture qui met en avant les pays anglo-saxons, et qui change un peu des scénarios habituels.
Pour conclure:
De la France à l'Angleterre, en passant par l'Ecosse, une bande dessinée dépaysante et haletante sous fond de banditisme, qui plonge le lecteur dans une ambiance angoissante et mystérieuse. Je vous la conseille bien évidemment.
Ma note: 16/20.


Si c'est un homme.
Primo Levi.
Editions Pocket.
315 pages.
Résumé:
" On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité. " Angelo Rinaldi "
Mon avis:
Si c'est un homme de Primo Levi fait partie de ces classiques de la littérature, un témoignage sur l'holocauste qu'il est important de lire au moins une fois dans sa vie pour prendre conscience des crimes perpétrés sur des êtres humains réduits au rang de bétail. Je voulais lire ce livre depuis bien longtemps, car j'en ai beaucoup entendu parler à l'école notamment, mais je n'ai jamais vraiment trouvé le courage de l'ouvrir, jusqu'à aujourd'hui.
C'est un témoignage bouleversant et très dur que nous livre Primo Levi, qui est un jeune italien arrêté à l'âge de 24 ans et envoyé dans le camp de concentration d'Auschwitz en 1944. Il nous raconte son quotidien atroce, marqué par la faim, le froid, les coups, les maladies et la terreur de chaque instants d'être envoyé à la chambre à gaz. Il nous explique comment les Hommes enfermés dans ce camp étaient traité, ni plus ni moins comme des animaux, enfermés dans des wagons à bestiaux, tatoués, soumis parfois à des expériences médicales barbares, et obligés de manger sans cuillère, comme des chiens, la soupe que les allemands leur donnaient. Puis, le traitement des cadavres qu'ils dépouillaient de leurs dents en or, de leurs cheveux pour en faire du tissu, et les cendres dont ils se servaient comme engrais.
"Plus rien ne nous appartient: ils nous ont pris nos vêtements, nos chaussures, et même nos cheveux; si nous parlons, ils ne nous écouteront pas, et même s'ils nous écoutaient, ils ne nous comprendraient pas. Ils nous enlèveront jusqu'à notre nom: et si nous voulons le conserver, nous devrons trouver en nous la force nécessaire pour que derrière ce nom, quelque chose de nous, de ce que nous étions subsiste. " (p34).
Face à de telles conditions de vie, comment rester digne lorsque tout ce qui fait de nous un être humain nous est enlevé ? Épuisés physiquement mais aussi moralement, affamés, indubitablement ils perdent peu à peu leur raison d'être, ils sont démolis, sont transformés, au point de ne plus pouvoir penser ou se reconnaître.
" Il n'y a pas de miroir mais, mais notre image est devant nous, reflétée par cent visages livides, cent pantins misérables et sordides. Nous voici transformés en ces mêmes fantômes entrevus hier au soir." (p. 33).
On assiste impuissant en lisant ces lignes à l'horreur dans laquelle vivaient les prisonniers et l'humiliation que leur infligeaient les SS allemands. Les détenus vivaient constamment dans la peur de ne pas savoir si demain ils seront encore en vie, ou si il y aura même un lendemain. Une phrase d'ailleurs marque la devise abominable du camp:
"Vous n'êtes pas à la maison [...] vous n'êtes plus chez vous; ce n'est pas un sanatorium, ici; d 'ici on n'en sort que par la cheminée [...] ici il n'y a pas de pourquoi." (p.38).
Malgré toutes ces privations, ils essaient malgré tout de rester dignes, de se laver, de se comporter ''décemment'' pour ne pas devenir des bêtes, comme ils étaient considéré par les allemands.
Les prisonniers s'organisent et s'entre-aident comme ils peuvent pour trouver des rations supplémentaires pour pouvoir survivre un jour de plus, même si souvent ils n'avaient guère d'espoir de s'en sortir vivant.
A la lecture de ce récit nous sommes bien évidemment bouleversés de voir que de telles atrocités aient existé. Au nom de quoi? A cause de la folie d'un homme, qui estimait que le peuple juif ne devait pas vivre car leur religion était une abomination, que ce peuple était une race inférieur aux autres. Des convictions inimaginables qui ont conduit à la mort des millions de,personnes qui n'avaient rien fait, rien demandé.
J'ai lu en ce qui me concerne beaucoup de témoignages sur la shoah, mais on ne s’habitue jamais je pense à l'idée que malheureusement cela a eu lieu et que des millions de gens ont été enfermés et ont été obligés de vivre dans des conditions épouvantables. Et pourtant, de tels endroits ont existé sans que personne ne sache, ou ait voulu savoir, ce que l'on y faisait.
L'auteur a donc raconté son expérience afin que tout cela ne tombe pas dans l'oubli. Il a écrit ce livre non pas en tant que victime, mais en tant que témoin du passé, témoin de la folie de certains Hommes déterminés à tuer.
Malgré la complexité du texte à cause de nombreux mots allemands, et du langage soutenu que nous livre Primo Levi, c'est un texte riche qui reste abordable. Une profonde réflexion psychologique sur l'être humain, qu'il faut lire coûte que coûte, pour perpétrer le devoir de mémoire.
Pour finir, j'ai beaucoup apprécié la démarche de l'auteur, qui à la fin de son récit nous livre un appendice de quelques pages dans lequel il répond aux questions les plus fréquentes qu'on lui pose lorsqu'il témoigne de ce qu'il a vécu. J'ai appris énormément de choses sur le fonctionnement de l'être humain, sur la façon dont ont vécu les prisonniers pendant leur enferment, mais également après la libération. Une confession dont on ressort je pense changé et qui me marquera sans doute à jamais.
Pour conclure:
Un témoignage bouleversant raconté par un homme qui a vécu l'enfer des camps et qui a survécu miraculeusement. Un récit poignant sur les détentions de captivités horribles dans lesquelles étaient les prisonniers, mais également sur la psychologie de l'être humain, qui, une fois privé de tout ce qui fait de lui un Homme, doit lutter pour garder un semblant de dignité.
Je vous conseille de lire, ou du moins de vous intéresser à l'oeuvre de Primo Levi pour votre culture personnelle, mais aussi pour réfléchir au monde d'aujourd'hui, dans lequel le racisme est malheureusement toujours présent. Le manque de tolérance envers des individus différents de nous, peut encore conduire aujourd'hui à des actes affreux, surtout lorsque l'on voit la vitesse et la facilité avec laquelle tout cela c'est mis en marche à l'époque.
Ma note: 17/20.
Primo Levi.
Editions Pocket.
315 pages.
Résumé:
" On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité. " Angelo Rinaldi "
Mon avis:
Si c'est un homme de Primo Levi fait partie de ces classiques de la littérature, un témoignage sur l'holocauste qu'il est important de lire au moins une fois dans sa vie pour prendre conscience des crimes perpétrés sur des êtres humains réduits au rang de bétail. Je voulais lire ce livre depuis bien longtemps, car j'en ai beaucoup entendu parler à l'école notamment, mais je n'ai jamais vraiment trouvé le courage de l'ouvrir, jusqu'à aujourd'hui.
C'est un témoignage bouleversant et très dur que nous livre Primo Levi, qui est un jeune italien arrêté à l'âge de 24 ans et envoyé dans le camp de concentration d'Auschwitz en 1944. Il nous raconte son quotidien atroce, marqué par la faim, le froid, les coups, les maladies et la terreur de chaque instants d'être envoyé à la chambre à gaz. Il nous explique comment les Hommes enfermés dans ce camp étaient traité, ni plus ni moins comme des animaux, enfermés dans des wagons à bestiaux, tatoués, soumis parfois à des expériences médicales barbares, et obligés de manger sans cuillère, comme des chiens, la soupe que les allemands leur donnaient. Puis, le traitement des cadavres qu'ils dépouillaient de leurs dents en or, de leurs cheveux pour en faire du tissu, et les cendres dont ils se servaient comme engrais.
"Plus rien ne nous appartient: ils nous ont pris nos vêtements, nos chaussures, et même nos cheveux; si nous parlons, ils ne nous écouteront pas, et même s'ils nous écoutaient, ils ne nous comprendraient pas. Ils nous enlèveront jusqu'à notre nom: et si nous voulons le conserver, nous devrons trouver en nous la force nécessaire pour que derrière ce nom, quelque chose de nous, de ce que nous étions subsiste. " (p34).
Face à de telles conditions de vie, comment rester digne lorsque tout ce qui fait de nous un être humain nous est enlevé ? Épuisés physiquement mais aussi moralement, affamés, indubitablement ils perdent peu à peu leur raison d'être, ils sont démolis, sont transformés, au point de ne plus pouvoir penser ou se reconnaître.
" Il n'y a pas de miroir mais, mais notre image est devant nous, reflétée par cent visages livides, cent pantins misérables et sordides. Nous voici transformés en ces mêmes fantômes entrevus hier au soir." (p. 33).
On assiste impuissant en lisant ces lignes à l'horreur dans laquelle vivaient les prisonniers et l'humiliation que leur infligeaient les SS allemands. Les détenus vivaient constamment dans la peur de ne pas savoir si demain ils seront encore en vie, ou si il y aura même un lendemain. Une phrase d'ailleurs marque la devise abominable du camp:
"Vous n'êtes pas à la maison [...] vous n'êtes plus chez vous; ce n'est pas un sanatorium, ici; d 'ici on n'en sort que par la cheminée [...] ici il n'y a pas de pourquoi." (p.38).
Malgré toutes ces privations, ils essaient malgré tout de rester dignes, de se laver, de se comporter ''décemment'' pour ne pas devenir des bêtes, comme ils étaient considéré par les allemands.
Les prisonniers s'organisent et s'entre-aident comme ils peuvent pour trouver des rations supplémentaires pour pouvoir survivre un jour de plus, même si souvent ils n'avaient guère d'espoir de s'en sortir vivant.
A la lecture de ce récit nous sommes bien évidemment bouleversés de voir que de telles atrocités aient existé. Au nom de quoi? A cause de la folie d'un homme, qui estimait que le peuple juif ne devait pas vivre car leur religion était une abomination, que ce peuple était une race inférieur aux autres. Des convictions inimaginables qui ont conduit à la mort des millions de,personnes qui n'avaient rien fait, rien demandé.
J'ai lu en ce qui me concerne beaucoup de témoignages sur la shoah, mais on ne s’habitue jamais je pense à l'idée que malheureusement cela a eu lieu et que des millions de gens ont été enfermés et ont été obligés de vivre dans des conditions épouvantables. Et pourtant, de tels endroits ont existé sans que personne ne sache, ou ait voulu savoir, ce que l'on y faisait.
L'auteur a donc raconté son expérience afin que tout cela ne tombe pas dans l'oubli. Il a écrit ce livre non pas en tant que victime, mais en tant que témoin du passé, témoin de la folie de certains Hommes déterminés à tuer.
Malgré la complexité du texte à cause de nombreux mots allemands, et du langage soutenu que nous livre Primo Levi, c'est un texte riche qui reste abordable. Une profonde réflexion psychologique sur l'être humain, qu'il faut lire coûte que coûte, pour perpétrer le devoir de mémoire.
Pour finir, j'ai beaucoup apprécié la démarche de l'auteur, qui à la fin de son récit nous livre un appendice de quelques pages dans lequel il répond aux questions les plus fréquentes qu'on lui pose lorsqu'il témoigne de ce qu'il a vécu. J'ai appris énormément de choses sur le fonctionnement de l'être humain, sur la façon dont ont vécu les prisonniers pendant leur enferment, mais également après la libération. Une confession dont on ressort je pense changé et qui me marquera sans doute à jamais.
Pour conclure:
Un témoignage bouleversant raconté par un homme qui a vécu l'enfer des camps et qui a survécu miraculeusement. Un récit poignant sur les détentions de captivités horribles dans lesquelles étaient les prisonniers, mais également sur la psychologie de l'être humain, qui, une fois privé de tout ce qui fait de lui un Homme, doit lutter pour garder un semblant de dignité.
Je vous conseille de lire, ou du moins de vous intéresser à l'oeuvre de Primo Levi pour votre culture personnelle, mais aussi pour réfléchir au monde d'aujourd'hui, dans lequel le racisme est malheureusement toujours présent. Le manque de tolérance envers des individus différents de nous, peut encore conduire aujourd'hui à des actes affreux, surtout lorsque l'on voit la vitesse et la facilité avec laquelle tout cela c'est mis en marche à l'époque.
Ma note: 17/20.
mercredi 24 février 2016
After saison 4.
Anna TODD.
Editions Hugo Roman.
444 pages.
Résumé:
Avant, personne n'aurait osé les déchirer... Grâce à Zed, Tessa échappe au pire et soulagée, elle peut commencer une nouvelle vie indépendante à Seattle. Hardin se rapproche de plus en plus de Richard, le père de Tessa, jusqu'à l'héberger dans leur ancien appartement pour l'aider à s'en sortir ! L'occasion parfaite pour prouver qu'il a changé et que, peut-être, il peut devenir quelqu'un de bien. Ou est-ce une manipulation de plus à son actif ? Reste-t-il un espoir pour Tessa et son incorrigible bad boy ? Les nuits entre les deux amants sont plus passionnées que jamais, et Tessa se jette à corps perdu dans cette liaison tumultueuse. Pourtant son entourage semble croire que sa relation avec Hardin va la plonger dans une spirale destructrice dont elle ne pourra sortir indemne. Grâce au soutien de Landon, elle va mener sans doute l'un de ses plus durs combats pour sauver son couple. C'est sans compter sur un cruel coup du destin qui va faire ressortir les pires démons d'Hardin... Tessa arrivera-t-elle à chasser les ténèbres dans l'esprit torturé de son homme ?
Mon avis:
J'ai commencé ce tome 4 avec quelques réticences, car le tome 3 ne m'avait pas beaucoup plu. J'avais trouvé qu'il ne se passait pas grand chose et la fin qui ne comportait pas de cliff hanger, m'avait un peu déçu et ne m'encourageait pas à lire la suite. Néanmoins, je tiens tout de même à terminer la série pour pouvoir me faire un avis complet sur son ensemble.
Ce tome 4 n'a malheureusement pas réussi à me faire changer d'avis pour le moment, puisque un peu comme le tome précédent, je me suis ennuyée pendant pratiquement toute ma lecture. En effet, selon moi il est un peu vide de contenu. Les péripéties ne sont pas passionnantes et les révélations sont soit attendues ou sans grandes importances.
J'ai l'impression que l'auteure tourne un peu en rond et ne sait pas exactement comment continuer sa série. Concrètement j'ai trouvé ce tome beaucoup trop long pour le peu d’événements qui nous sont dévoilés. Le tout aurait très bien pu être intégré dans le tome 3, qui avait été aussi à mon sens un peu vide de contenu. Je pense que l'auteure aurait dû peut-être faire moins de tomes, pour les rendre un peu plus captivants.
Malgré cela, le gros point positif est que le couple Hardin-Tessa ne se dispute plus aussi souvent qu'avant, presque pas d'ailleurs. Étonnamment, maintenant qu'ils habitent dans des villes différentes ils ne se sont jamais aussi bien entendus. Hardin essaye vraiment de prendre sur lui, de ravaler sa colère, ce qui est vraiment appréciable.
Tous les deux semblent plus matures, plus adultes. Même si ils ont encore beaucoup de chemin à faire, notamment sur la confiance dont ils manquent un peu l'un envers l'autre, on voit qu'ils arrivent mieux à communiquer, à se dire les choses s'en s'emporter.
Ici, l'auteure je trouve s'est plus concentrée sur les personnages secondaires, sur l'entourage du couple et surtout sur la famille d'Hardin, dont nous apprenons un secret enfoui, qui pourrait bien se répercuter sur sa vie. Certains personnages m'ont attristé, comme Landon. L'ami de Tessa, qui est toujours là pour elle, semble à son tour faire face à une situation douloureuse. D'autres m'ont inspiré le respect, comme le père de Tessa, Richard, qui semble bien décidé à s'améliorer et à se faire pardonner ses erreurs du passé. Christian, l'ami du père d'Hardin quant à lui m'a déçu. J'ai découvert un personnage menteur et moins irréprochable qu'il n'y parait. Toutes ces petits rebondissements nous sont donnés tout au longs du récit, sans pour autant qu'Anna Todd ait su vraiment capter mon intérêt.
Comme le contenu, les conversations entre les personnages m'ont posé problème à de nombreuses reprises. Souvent au cours de ma lecture j'étais perdue, car je ne savais plus qui parlait. Je relisais parfois des passages entiers, car ce n'était pas très clair.
Le récit qui ne me passionnait déjà pas tellement, et la perte de repaire dans les dialogues, ont desservi ce tome malheureusement.
Pour conclure:
Un roman qui manque clairement de matière. Même si nous avons quelques révélations, on s'ennuie vite et j'avais hâte de le terminer pour enfin avoir une révélation fracassante. Alors oui nous en avons bien une à la fin, mais pour ma part je l'avais deviné bien avant qu'elle nous soit révélée. Heureusement, le couple que forme Tessa et Hardin évolue, leur relation s'améliore un peu, la lecture est donc moins pénible en ce sens. Quoi qu'il en soit, j'espère vraiment qu'ils sauront trouver un équilibre dans le dernier tome, aussi bien au sein de leur intimité, qu'au sein de leur famille respective, et qu'ils pourront enfin envisager un avenir commun serein.
Ma note: 13/20.
Anna TODD.
Editions Hugo Roman.
444 pages.
Résumé:
Avant, personne n'aurait osé les déchirer... Grâce à Zed, Tessa échappe au pire et soulagée, elle peut commencer une nouvelle vie indépendante à Seattle. Hardin se rapproche de plus en plus de Richard, le père de Tessa, jusqu'à l'héberger dans leur ancien appartement pour l'aider à s'en sortir ! L'occasion parfaite pour prouver qu'il a changé et que, peut-être, il peut devenir quelqu'un de bien. Ou est-ce une manipulation de plus à son actif ? Reste-t-il un espoir pour Tessa et son incorrigible bad boy ? Les nuits entre les deux amants sont plus passionnées que jamais, et Tessa se jette à corps perdu dans cette liaison tumultueuse. Pourtant son entourage semble croire que sa relation avec Hardin va la plonger dans une spirale destructrice dont elle ne pourra sortir indemne. Grâce au soutien de Landon, elle va mener sans doute l'un de ses plus durs combats pour sauver son couple. C'est sans compter sur un cruel coup du destin qui va faire ressortir les pires démons d'Hardin... Tessa arrivera-t-elle à chasser les ténèbres dans l'esprit torturé de son homme ?
Mon avis:
J'ai commencé ce tome 4 avec quelques réticences, car le tome 3 ne m'avait pas beaucoup plu. J'avais trouvé qu'il ne se passait pas grand chose et la fin qui ne comportait pas de cliff hanger, m'avait un peu déçu et ne m'encourageait pas à lire la suite. Néanmoins, je tiens tout de même à terminer la série pour pouvoir me faire un avis complet sur son ensemble.
Ce tome 4 n'a malheureusement pas réussi à me faire changer d'avis pour le moment, puisque un peu comme le tome précédent, je me suis ennuyée pendant pratiquement toute ma lecture. En effet, selon moi il est un peu vide de contenu. Les péripéties ne sont pas passionnantes et les révélations sont soit attendues ou sans grandes importances.
J'ai l'impression que l'auteure tourne un peu en rond et ne sait pas exactement comment continuer sa série. Concrètement j'ai trouvé ce tome beaucoup trop long pour le peu d’événements qui nous sont dévoilés. Le tout aurait très bien pu être intégré dans le tome 3, qui avait été aussi à mon sens un peu vide de contenu. Je pense que l'auteure aurait dû peut-être faire moins de tomes, pour les rendre un peu plus captivants.
Malgré cela, le gros point positif est que le couple Hardin-Tessa ne se dispute plus aussi souvent qu'avant, presque pas d'ailleurs. Étonnamment, maintenant qu'ils habitent dans des villes différentes ils ne se sont jamais aussi bien entendus. Hardin essaye vraiment de prendre sur lui, de ravaler sa colère, ce qui est vraiment appréciable.
Tous les deux semblent plus matures, plus adultes. Même si ils ont encore beaucoup de chemin à faire, notamment sur la confiance dont ils manquent un peu l'un envers l'autre, on voit qu'ils arrivent mieux à communiquer, à se dire les choses s'en s'emporter.
Ici, l'auteure je trouve s'est plus concentrée sur les personnages secondaires, sur l'entourage du couple et surtout sur la famille d'Hardin, dont nous apprenons un secret enfoui, qui pourrait bien se répercuter sur sa vie. Certains personnages m'ont attristé, comme Landon. L'ami de Tessa, qui est toujours là pour elle, semble à son tour faire face à une situation douloureuse. D'autres m'ont inspiré le respect, comme le père de Tessa, Richard, qui semble bien décidé à s'améliorer et à se faire pardonner ses erreurs du passé. Christian, l'ami du père d'Hardin quant à lui m'a déçu. J'ai découvert un personnage menteur et moins irréprochable qu'il n'y parait. Toutes ces petits rebondissements nous sont donnés tout au longs du récit, sans pour autant qu'Anna Todd ait su vraiment capter mon intérêt.
Comme le contenu, les conversations entre les personnages m'ont posé problème à de nombreuses reprises. Souvent au cours de ma lecture j'étais perdue, car je ne savais plus qui parlait. Je relisais parfois des passages entiers, car ce n'était pas très clair.
Le récit qui ne me passionnait déjà pas tellement, et la perte de repaire dans les dialogues, ont desservi ce tome malheureusement.
Pour conclure:
Un roman qui manque clairement de matière. Même si nous avons quelques révélations, on s'ennuie vite et j'avais hâte de le terminer pour enfin avoir une révélation fracassante. Alors oui nous en avons bien une à la fin, mais pour ma part je l'avais deviné bien avant qu'elle nous soit révélée. Heureusement, le couple que forme Tessa et Hardin évolue, leur relation s'améliore un peu, la lecture est donc moins pénible en ce sens. Quoi qu'il en soit, j'espère vraiment qu'ils sauront trouver un équilibre dans le dernier tome, aussi bien au sein de leur intimité, qu'au sein de leur famille respective, et qu'ils pourront enfin envisager un avenir commun serein.
Ma note: 13/20.
dimanche 21 février 2016
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.
Anna Gavalda.
Editions J'ai Lu.
157 pages.
Résumé:
Douze portraits de femmes et d’hommes habités futiles ou de désespoir grave. Ils ne sont pas héroïques, simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention.
Mon avis:
J'ai découvert la plume de l'auteure avec son recueil de nouvelles Des vies en mieux, qui malheureusement ne m'avait pas du tout plu. Ne voulant pas rester sur une mauvaise impression ,je me suis procurée l' été dernier dans un vide grenier un autre de ses livres, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.
samedi 20 février 2016
Et le silence sera ta peine.
Elodie Geffray.
Editions Belfond.
231 pages.
Résumé:
Le jeune Nicolas a commis l'irréparable ; au cours d'une fête, il bouscule Sandra qui se refuse à lui, un méchant clou dépassant du mur fait le reste : la nuque transpercée, l'adolescente meurt sur le coup. Or Nicolas est fils de ministre, lequel confie à Yvan, l'ordonnateur des basses besognes, le soin d'arranger les choses en trouvant un coupable de substitution. Ce sera Dominique, un chômeur battu par la vie, qui accepte contre rémunération et un séjour dans l'endroit de ses rêves d'endosser le crime. Dominique et son chaperon Yvan s'installent pour quelques semaines dans la ferme de Martine où, pour la première fois de son existence, Dominique se sent heureux et utile. On suit Dominique dans ses derniers moments de liberté, Yvan et sa mauvaise humeur permanente qui le surveille, Nicolas qui se morfond à Paris, enfin un commissaire de police qui a flairé du louche.
Mon avis:
Je n'avais pas entendu parler de ce livre, mais son résumé et sa couverture m'ont attiré. Je remercie d’ailleurs beaucoup les Editions Belfond pour cet envoi, car sans eux je serais malheureusement surement passé à côté de ce roman.
Elodie Geffray.
Editions Belfond.
231 pages.
Résumé:
Le jeune Nicolas a commis l'irréparable ; au cours d'une fête, il bouscule Sandra qui se refuse à lui, un méchant clou dépassant du mur fait le reste : la nuque transpercée, l'adolescente meurt sur le coup. Or Nicolas est fils de ministre, lequel confie à Yvan, l'ordonnateur des basses besognes, le soin d'arranger les choses en trouvant un coupable de substitution. Ce sera Dominique, un chômeur battu par la vie, qui accepte contre rémunération et un séjour dans l'endroit de ses rêves d'endosser le crime. Dominique et son chaperon Yvan s'installent pour quelques semaines dans la ferme de Martine où, pour la première fois de son existence, Dominique se sent heureux et utile. On suit Dominique dans ses derniers moments de liberté, Yvan et sa mauvaise humeur permanente qui le surveille, Nicolas qui se morfond à Paris, enfin un commissaire de police qui a flairé du louche.
Mon avis:
Je n'avais pas entendu parler de ce livre, mais son résumé et sa couverture m'ont attiré. Je remercie d’ailleurs beaucoup les Editions Belfond pour cet envoi, car sans eux je serais malheureusement surement passé à côté de ce roman.
jeudi 18 février 2016
Double reflet.
Danielle Steel.
Editions Pocket.
480 pages.
Résumé:
À la campagne, près de New York, Victoria et Olivia sont des jumelles si parfaites que leur propre père s'y laisse tromper. Olivia, douce et réservée, est toute dévouée à sa famille. Victoria, indépendante et passionnée, a dû se résoudre à un mariage de raison pour étouffer le scandale d'une aventure amoureuse. Mais la jeune fille ne peut vivre plus longtemps dans un mariage sans amour. Elle va donc prendre une décision qui va bouleverser à jamais leur vie.
Mon avis:
Après avoir eu presque un coup de cœur pour Souvenirs d'amour, le premier roman de l'auteure que j'ai lu, je me suis intéressée d'un peu plus près à ses autres romans, que je souhaite tous découvrir, en espérant les adorer tout autant. En refermant ce livre, je constate que tel a été le cas pour celui-ci.
lundi 15 février 2016
Elephant Island.
Luc BABA.
Editions Belfond.
216 pages.
Résumé:
Lorsque son père meurt en 1917 sur le front belge, Louis est placé dans un pensionnat loin de sa mère et de ses frères et sœurs. À l’ombre d’un conflit qui s’éternise, il rêve d’un bateau pour échapper à ce temple de la discipline et des mauvais traitements. Comment se construire dans un lieu où les enfants sont livrés aux agissements les plus barbares des adultes ? Comment rêver un avenir quand la guerre anéantit l’espoir ? Face à la fragilité des siens et à la violence de l’Histoire, Louis, marqué pour sa vie entière par une profonde entaille, reste au port à contempler ce bateau qui le fascine et qu’il ne parvient pas à prendre. Mais le nom d’Elephant Island va résonner à son oreille et l’arracher à son silence.
Mon avis:
Je n'avais jamais lu les romans de l'auteur, qui en a pourtant écrit quatorze, mais je dois dire que le résumé de celui-ci m'a attiré particulièrement. Je remercie les Editions Belfond pour cette lecture.
samedi 13 février 2016
Ne le dis à personne...
Harlan Coben.
Editions Belfond.
351 pages.
Résumé:
Pédiatre, David Beck exerce dans une clinique pour le compte de Medicaid, structure sociale qui prend en charge les pauvres sans couverture sociale. Il aime son métier et l'exerce avec passion. Mais sa vie a été brisée lorsque son épouse, Elizabeth, qu'il connaissait depuis l'enfance, fut assassinée par un tueur sadique qui marquait ses victimes au fer rouge. Huit ans après ce drame, il reçoit un étrange e-mail codé dont la clé n'était connue que de lui-même et d'Elizabeth. Abasourdi, David essaie de se souvenir des détails qui entourèrent l'assassinat de sa femme, dont le propre père, officier de police, identifia formellement le corps. Impatient, il guette le prochain message qui lui donne rendez-vous le lendemain. En cliquant sur un lien hypertexte, il découvre alors le site d'une caméra de surveillance de rue et dans la foule, il voit, stupéfait, passer Elizabeth qui le regarde en articulant "Pardon, je t'aime"…
Mon avis:
Amatrice de thriller, je n'avais pourtant jamais lu de romans d'Harlan Coben, qui est pourtant l'un des auteurs américains le plus célèbre du genre. C'est avec beaucoup de curiosité et d'attente, que je me suis enfin décidée à me procurer une de ses œuvres, afin de pouvoir moi aussi, me faire un avis sur ce qu'il écrit. J'ai commencé ma découverte avec l'un de ses premiers romans Ne le dis à personne... qui fait partie des plus connus, puisqu'une adaptation cinématographique a été faite en France, avec François Cluzet et Guillaume Canet. Je n'ai pas vu le film, donc l’histoire m'était totalement inconnue.
jeudi 11 février 2016
Complètement cramé.
Gilles Legardinier.
Editions Pocket.
419 pages.
Résumé:
Lassé d’un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux qu’il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa femme. En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement… Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la cuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d’en finir va être obligé de tout recommencer…
Mon avis:
Complètement cramé est le troisième livre de Gilles Legardinier que je lis. Je l'avais découvert avec Et soudain tout change et Demain j'arrête, deux romans très différents que j'avais adoré. C'est donc sans surprise que je me suis tournée vers celui-ci, en espérant qu'il me plaise tout autant.
lundi 8 février 2016
L'ortie.
Arielle Caisne.
Editions France Loisirs.
171 pages.
Résumé:
Roman autobiographique d'une jeune femme qui fut violée à l'âge de six ans par un jeune voisin de dix ans son aîné, L'Ortie raconte la détresse, le traumatisme indélébile d'une enfant qui vit un drame, sans qu'aucun des adultes, là, tout près, lui inspire la confiance qu'il faudrait pour dire, pour arrêter le cauchemar.
Mon avis:
Je n'avais jamais lu de romans autobiographiques sur ce sujet, qui m'intéresse pourtant beaucoup, car j'avais un peu peur de tomber dans le voyeurisme. Pourtant, dès le prologue, on nous explique que l'auteure a écrit ce récit dans le but qu'il soit lu, pour se libérer de la douleur qu'elle ressent depuis longtemps, mais aussi pour aider peut-être d'autres personnes, qui comme elle, ont subi cela. Dès les premières pages, l'auteure, de son pseudonyme Arielle Caisne, nous prévient d'emblée que ce livre est destiné aux adultes, car ses mots seront durs, parfois crus et qu'ils peuvent donc choquer les plus jeunes. Mais ce ton froid, et l'emploi de certains mots forts sont nécessaires je pense, pour nous montrer et nous faire prendre conscience réellement de ce qu'elle a subi à partir de l'âge de six ans, au quotidien et pendant des années.
dimanche 7 février 2016
After saison 3.
Anna TODD.
Editions Hugo Roman.
464 pages.
Attention ne pas lire ce qui suit si vous n'avez pas lu les tomes précédents!
Résumé:
Mon avis:
Anna TODD.
Editions Hugo Roman.
464 pages.
Attention ne pas lire ce qui suit si vous n'avez pas lu les tomes précédents!
Résumé:
Le caractère ombrageux d'Hardin continue à lui jouer des tours, et il échappe de peu à l'expulsion de l'université. De son côté, Tessa retrouve son père par hasard au détour d'une rue. Hardin, toujours aussi ingérable, ne facilitera pas cette rencontre imprévue. Tessa va devoir affronter la plus douloureuse des questions: Hardin sera-t-il capable de s'ouvrir un jour? Un week-end chez le père d'Hardin est l'occasion rêvée pour se recentrer sur leur histoire. La rencontre du couple Riley et Lillian leur en apprend bien plus que toutes leurs querelles. Pourtant, le départ pour Seattle approche... C'est le moment de prendre les bonnes décisions. Mais Hardin est-il seulement capable de mettre ses démons de côté pour suivre Tessa? Le besoin passionné d'être ensemble sera-t-il plus fort que tous les obstacles?
Mon avis:
J'étais très curieuse de lire la suite d'After, car à la fin du tome deux, Anna Todd nous avait laissé sur la rencontre improbable et tout à fait hasardeuse, de Tessa et son père. J'étais également impatiente de connaître la réaction d'Hardin quant au souhait de Tessa de partir vivre à Seattle, alors que lui semble détester cette ville.
vendredi 5 février 2016
Geneviève Brisac.
Editions Points.
121 pages.
Résumé:
Ne plus manger, pour ne plus grandir. Voilà ce que décide Nouk l'année de ses treize ans. La faim la fait souffrir, mais quel plaisir de se sentir la plus forte, de tromper la vigilance familiale, de mentir jusqu'au vertige... Internée en hôpital psychiatrique, guérie en apparence, Nouk demeure indomptable. Comment venir à bout de cette obstination désastreuse?
Mon avis:
J'ai choisi ce livre parmi une sélection de romans offerts lors d'une opération de promotion en juin dernier, car n'ayant jamais lu de romans traitant de l'anorexie, ce sujet m'intéressait. C'est une maladie mentale dont souffrent énormément de personnes, mais qui est encore mal-connue, et dont on ne parle pas assez, à mon sens. C'est pourquoi, j'ai voulu essayer d'en savoir un peu plus et surtout tenter de comprendre cette dangereuse obsession de la minceur.
jeudi 4 février 2016
Brooklyn.
Colm Toibin.
Editions 10-18.
336 pages.
Résumé:
Mon avis:
Colm Toibin.
Editions 10-18.
336 pages.
Résumé:
Enniscorthy, sud-est de l'Irlande, années 50. Comme de nombreux jeunes de sa génération, Eilis Lacey, diplôme de comptabilité en poche, ne parvient pas à trouver de travail. Par l'entremise d'un prêtre, sa soeur Rose obtient pour elle un emploi aux Etats-Unis. En poussant sa jeune soeur à partir, Rose se sacrifie: elle sera seule désormais pour s'occuper de leur mère veuve et aura peu de chance de se marier. Terrorisée à l'idée de quitter le cocon familial, mais contrainte de se plier à la décision de Rose, Eilis quitte l'Irlande. A Brooklyn, elle loue une chambre dans une pension de famille irlandaise et commence son existence américaine sous la surveillance insistante de la logeuse et des autres locataires. Au début, le mal du pays la submerge, la laissant triste et solitaire. Puis, peu à peu, elle s'attache à la nouveauté de son existence. A son travail de vendeuse dans un grand magasin où les premières clientes noires font une apparition timide qui scandalise les âmes bien pensantes, sauf Eilis, qui, dans sa petite ville d'origine, n'a jamais connu le racisme. Au bal du vendredi à la paroisse du quartier. Aux cours du soir grâce auxquels elle se perfectionne en comptabilité. Dans ce rythme entre monotonie rassurante et nouveautés excitantes, Eilis trouve une sorte de liberté assez proche du bonheur.
Mon avis:
Je n'avais jamais entendu parler de ce livre, que j'ai découvert par hasard sur une étagère en librairie parmi d'autres et je dois dire que sa couverture et son titre m'ont tout de suite attiré. Complètement amoureuse des Etats-Unis depuis toute petite et plus particulièrement de New-York, mais aussi de tout ce qui se rapporte au vintage, livres, films, photographies, vêtements, objets.... autant vous dire que je ne pouvais pas passer à côté de Brooklyn. Je n'ai donc pas pu résister à l'envie de le lire tout de suite, d'autant plus que l'adaptation cinématographique sort en France en mars 2016. Je remercie d'ailleurs beaucoup Fiona du blog Pretty Books pour m' en avoir informé et pour m'avoir fait découvrir la bande annonce.
lundi 1 février 2016
Autobiographie d'une fille gaga.
Diglee.
Editions Marabout.
144 pages.
Résume:
Mon avis:
Diglee.
Editions Marabout.
144 pages.
Résume:
Je m'appelle Diglee, j'ai 22 ans, une soeur dingo et géniale, un homme roux, une Best Friend Forever qui me supporte depuis 10 ans, une mère super canon, et trop de cellulite pour mon IMC, malgré mes chorées diaboliques sur Lady Gaga. Et comme ma vie intéresse tout le monde, hein, bah...J'en ai fait un blog. Et puis de ce blog, j'en ai fait un livre. Voilà.
Mon avis:
Je me suis procurée cette bande dessinée en octobre car cela faisait un moment que sa couverture très girly et drôle me tentait énormément dans les librairies, sur les blogs et les chaînes littéraires. Je ne voulais pas la lire tout de suite pour faire durer le suspens et le plaisir, mais avec le temps pluvieux de ce week-end j'avais besoin de rire un peu.
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