jeudi 9 juillet 2015


Les yeux jaunes des crocodiles.
Katherine Pancol.
Editions Albin Michel
661 pages.

Résumé :

D’un coté il y a les personnages principaux : Antoine, Joséphine et leurs filles Hortense et Zoé. Philippe, Iris (sœur de Joséphine) et leur fils Alexandre. Et enfin Marcel et Henriette (mère de Joséphine et Iris). Puis les secondaires, les amis et collègues qui ont une place tout aussi importante dans l’histoire : Shirley et son fils Gary, Mme Barthillet et son fils Max, Josiane la secrétaire de Marcel et Chaval un de ses employé. Tout va commencer quand Joséphine, trompée par son mari au chômage, décide de le quitter. Alors, toute sa vie va changer, mais aussi égratigner au passage celle des autres.

Mon avis :

Enfin ! J’ai envie de dire enfin, j’ai découvert cette auteure et par la même occasion cette saga que tout le monde connaît ou a lu. Oui je sais, j’arrive un peu après la bataille me direz-vous, mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais.

Je suis embêtée car chose rare, je ne peux pas dire si j’ai aimé ou non ce roman. D’un coté, j’ai envie de connaître la suite avec la valse lente des tortues car j’ai aimé suivre ces familles qui éclatent petit à petit littéralement en morceaux, mais d’un autre coté j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire. Il a fallut que j’attende d’arriver à la deuxième partie pour vraiment me dire, là ça devient intéressant.

J’ai eu beaucoup de mal en partie à cause de l’absence de chapitres. Le roman se découpe uniquement en parties (cinq au totale) qui sont énormes du coup. Mais aussi du fait qu’il y a finalement très peu de dialogues je trouve, beaucoup de narration qui du coup donnait de la longueur à la lecture et j’avais vraiment l’impression de ne pas avancer du tout. Je me suis vraiment ennuyée à certains moments, comme quand Joséphine raconte l’histoire du livre qu’elle écrit pour sa sœur.

Après j’ai trouvé l’idée intéressante, on suit tous ces personnages qui ont leurs lots de malheurs, leurs petits secrets qu’ils n’osent pas dévoiler à leurs proches. L’auteur les alterne sans cesse, ce qui heureusement a permis un peu de booster cette lecture, qui pour moi était un peu difficile.

Je me suis beaucoup attachée au personnage principal de Joséphine qui est la narratrice de l’histoire, on voit tout à travers ses yeux. Elle exprime ses craintes, ses doutes, ses regrets et on comprend ses souffrances, de part ce qu’elle a vécu étant enfant : elle a été rejeté par sa mère qui lui préférait sa sœur. La colère de sa fille aînée qui a honte d’elle, et qui du coup est désagréable envers elle, on a l’impression qu’elle est du coté de sa mère que quand ça l’arrange. Et son mari qui la trompe alors qu’elle s’est toujours pliée en quatre pour sa famille. On ne peut qu’être fière d’elle quand elle décide de prendre sa vie en main.

Au fil de la lecture, on va voir que les rôles vont être inversés entre Joséphine et Iris. Pendant que Joséphine se relève, Iris, elle va être de plus en plus perdue, et va devenir dépendante de sa sœur, qui ne va plus l’idolâtrer comme ça a toujours été le cas.

Il y aurait tant à dire sur les personnages qui ont tous une personnalité différente mais qui finalement vivent un peu la même chose, ils sont malheureux, car, soit trompés, soit parce qu’ils cachent un lourd secret (notamment Joséphine qui laisse entendre qu’elle a vécu un drame étant petite, mais dont elle ne se souvient que par bribes pour l’instant).

Pour conclure:
Il y en a qu’on aime, d’autres qu’on déteste, ce que je retiens de ce premier tome c’est une belle leçon de vie où on rit, où on pleure, où on passe de la colère à la joie mais finalement où on se relève et où on apprend de ses erreurs. Voilà ce roman c’est tout ça à la fois.

Ma note 13/20.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire