mardi 29 août 2017

     Les livres qui ont rejoint ma bibliothèque en                     Septembre 2017 (achats).



Nightingale, tome 2 : les sœurs du Nightingale de Donna Douglas, Editions Charleston poche, 594 pages.

Résumé:
Pour les élèves infirmières à l'hôpital Nightingale, les soeurs des services sont sans cœur et effrayantes et avec de remarquablement hauts standards. Mais les sœurs ont leurs propres problèmes... Violet la nouvelle sœur du quart de nuit n'est pas ce qu'elle semble être. Qui est-elle et quel sombre secret dissimule-t-elle ? Alors que le mystère s'épaissit, sœur Wren est déterminée à découvrir la vérité. Dora l'élève infirmière à du mal avec son propre secret et son chagrin pour Nick, l'homme qui s'est enfui. Un nouveau venu au service fait naître la possibilité de lui redonner le sourire. Mais peut-elle se remettre si aisément de Nick ? Millie la camarade de classe de Dora est aussi déchirée entre les deux hommes de sa vie. Mais une amitié inattendue avec un patient âgé lui fait remettre en cause où son cœur, et son avenir, se trouvent réellement. Alors que la nation est en deuil du Roi George V, il semble que jamais plus rien ne sera comme avant, particulièrement pour les femmes du Nightingale.


Une nuit Markovitch de Ayelet Gundar-Goshen, Editions 10-18, 456 pages.

Résumé:
1939. Zeev Feinberg et Yacoov Markovitch quittent leur petit village de Palestine, direction l'Allemagne, où ils ont pour mission d'épouser de jeunes Juives afin de les sauver des griffes des nazis. De retour chez eux, ils leur redonneront leur liberté en divorçant. Mais si Zeev a bien l'intention de retrouver la femme qu'il aime et son enivrant parfum d'orange, Yacoov, lui, ne tient pas à laisser partir Bella, « la plus belle femme qu'il ait vue de sa vie ». Cette dernière est pourtant déterminée à s'en séparer...


Nora Webster de Colm Toibin, Editions 10-18, 432 pages.

Résumé:
Irlande, fin des années 1960. Nora vient de perdre son mari. Entre hébétude et chagrin, elle fait face à la nécessité en reprenant un emploi, vend la maison de vacances sur la côte, tente d'aider ses quatre enfants qui se débattent avec leur deuil. Puis, très lentement, elle se laisse gagner par un sentiment nouveau : être veuve, c'est goûter à la liberté. Sous les regards critiques de la petite ville ou elle a toujours vécu, elle prend des cours de chant, s'achète une chaîne stéréo et passe ses rares moments de liberté à écouter des disques. La profondeur des émotions que soulèvent en elle la musique s'accorde au lent réveil de sa sensibilité et de sa personnalité. Au début, ce sont de toutes petites choses, mais sous cette apparente inertie, que de bouleversements ! Elle se découvre des forces qu'elle ignorait, se rapproche de ses enfants et s'impose tant au travail qu'auprès des commères qui l'observent. Pas à pas et sans éclat, elle conquiert son autonomie, tandis qu'autour d'elle la société irlandaise ébauche sa mutation : le mouvement pour les droits civiques en Irlande du Nord se développe dans la violence, et le rôle que devrait adopter la république irlandaise face au conflit est sévèrement débattu dans les familles.


Les règles d'usage de Joyce Maynard, Editions 10-18, 550 pages.

Résumé:
Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, son monde est complètement chamboulé : sa mère part travailler et ne revient pas. L’espoir s’amenuise jour après jour et, à mesure que les affichettes disparues se décollent, fait place à la sidération. Le lecteur suit la lente et terrible prise de conscience de Wendy et de sa famille, ainsi que leurs tentatives pour continuer à vivre. Le chemin de la jeune fille la mène bientôt en Californie chez son père biologique qu’elle connaît à peine – et idéalise. Son beau-père et son petit frère la laissent partir le coeur lourd, mais avec l’espoir que cette expérience lui sera salutaire. Assaillie par les souvenirs, Wendy est tiraillée entre cette vie inédite et son foyer new-yorkais qui lui manque. Elle délaisse les bancs de son nouveau collège et, chaque matin, part à la découverte de ce qui l’entoure, faisant d’étonnantes rencontres : une adolescente tout juste devenue mère, un libraire clairvoyant et son fils autiste, un jeune à la marge qui recherche son grand frère à travers tout le pays. Wendy lit beaucoup, découvre Le Journal d’Anne Frank et Frankie Addams, apprend à connaître son père, se lie d’amitié avec sa belle-mère éleveuse de cactus, comprend peu à peu le couple que formaient ses parents – et les raisons de leur séparation. Ces semaines californiennes la prépareront-elles à aborder la nouvelle étape de sa vie ? Retournera-t-elle à Brooklyn auprès de ceux qui l’ont vue grandir ?


Les aventures de Cluny Brown de Margery Sharp, Editions Belfond, 372 pages.

Résumé:
Mais pour qui se prend donc Cluny Brown ? Effrontée, pétillante et décontractée, la jeune fille se soucie comme d'une guigne des conventions dans une Angleterre des années 30 encore corsetée par les traditions. Pour Cluny, une chose est sûre : la vraie vie est ailleurs... mais reste à savoir ou ! La redécouverte littéraire d'une auteure culte au style irrésistiblement british.



American war de Omar El Akkad, Editions Flammarion, 464 pages.

Résumé:
Une guerre a éclaté aux Etats-Unis opposant le Nord et des rebelles du Sud, au sujet des énergies fossiles. Quand le père de la petite Sarat Chesnut est tué, elle est envoyée avec sa mère dans un camp de réfugiés. Au fil des épreuves, Sarat se mue en une jeune femme féroce et révoltée, qu'un homme transforme en une véritable machine de guerre.


Bakhita de Véronique Olmi, Editions Albin Miche, 500 pages.

Résumé:

Bakhita, née au Darfour au milieu du XIXe siècle, est enlevée par des négriers à l'âge de 7 ans. Revendue sur un marché des esclaves au Soudan, elle passera de maître en maître, et sera rachetée par le consul d'Italie. Placée chez des religieuses, elle demande à y être baptisée puis à devenir soeur.




Venise n'est pas en Italie de Ivan Calbérac, Editions Le Livre de Poche, 320 pages.

Résumé:
Emile a quinze ans. Il vit à Montargis, entre un père doux-dingue et une mère qui lui teint les cheveux en blond depuis toujours, parce que, paraît-il, il est plus beau comme ça. Quand la fille qui lui plaît plus que tout l’invite à Venise pour les vacances, il est fou de joie. Seul problème, ses parents décident de l’accompagner… C’est l’histoire d’un adolescent né dans une famille inclassable, l’histoire d’un premier amour, miraculeux et fragile. C’est l’histoire d’un voyage initiatique et rocambolesque où la vie prend souvent au dépourvu, mais où Venise, elle, sera au rendez-vous.



Salem de Stephen King, Editions Le Livre de Poche, 830 pages.

Résumé:
Comment une petite bourgade du Maine peut elle, du jour au lendemain, devenir une ville fantôme ? Jerusalem's Lot - Salem - n'avait pourtant pas de caractéristiques particulières sinon, sur la colline, la présence de cette grande demeure - Marsten House - inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingts ans auparavant. Et lorsque Ben mears y revient, c'est seulement pour y retrouver ses souvenirs d'enfance. Mais très vite, il devrait se rendre à l'évidence : il se passe des choses très étrange à Salem. Un chien est immolé, un enfant disparaît et l'horreur s'infiltre, s'étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem...


Le dernier des nôtres de Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Editions Le Livre de Poche, 474 pages.

Résumé:
« La première chose que je vis d’elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu’enserrait la bride d’une sandale bleue… » Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d'un petit garçon. Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant... Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga.


Les ferrailleurs, tome 2: le faubourg de Edward Carey, Editions Le Livre de Poche, 400 pages.

Résumé:
Rien ne va plus depuis que le Château de l'extravagante famille Ferrayor a croulé sous l'assaut des objets rendus à la vie. Le jeune Clod, ayant perdu forme humaine, erre de ruelles en échoppes dans une ville ravagée par la crasse et la pauvreté ; sa complice Lucy Pennant, elle, est ensevelie sous les décombres du manoir, où elle fait la rencontre d'une créature aussi monstrueuse qu'attachante. Pourchassés, nos deux héros vont devoir se réunir pour déjouer les plans de Grand-Père Umbitt, qui règne en tyran sur le peuple asservi du Faubourg.


Les anagrammes de Varsovie de Richard Zimler, Editions Pocket, 439 pages.

Résumé:
Pologne, automne 1940 : des milliers de Juifs se retrouvent confinés dans une petite parcelle de la capitale, le tristement célèbre ghetto de Varsovie. Parmi eux Erik Cohen, un vieux psychiatre, contraint de survivre dans un minuscule appartement avec sa nièce et son neveu adoré, Adam. L'hiver est éprouvant : l'hostilité du ghetto où tout manque, le crime omniprésent, la mort qui rôde. Soudain, dans cette ambiance de fin du monde, Adam disparaît. Le lendemain, son corps est retrouvé sans vie et atrocement mutilé au pied d'un des grillages qui clôturent le ghetto. Dans sa bouche, un bout de fil. Quelques jours plus tard, le corps d une jeune fille est lui aussi retrouvé mutilé, de nouveau, l'assassin a glissé un bout de fil dans sa bouche. Tout en Erik crie vengeance : aidé de son ami d'enfance Izzy, une figure haute en couleur, il va s'échapper du ghetto pour mener l'enquête dans un Varsovie spectral, dans lequel les plus basses des pulsions humaines côtoient l'héroïsme et la grandeur. Une odyssée poignante, poétique, époustouflante, racontée par un mystérieux narrateur qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.



Le chagrin des vivants de Anna Hope, Editions Folio, 412 pages.

Résumé:
Durant les cinq premiers jours de novembre 1920, l'Angleterre attend l'arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France. Alors que le pays est en deuil et que tant d'hommes ont disparu, cette cérémonie d'hommage est bien plus qu'un simple symbole, elle recueille la peine d'une nation entière. À Londres, trois femmes vont vivre ces journées à leur manière. Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l'armée ; Ada, qui ne cesse d'apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, qui accompagne tous les soirs d'anciens soldats sur la piste du Hammer-smith Palais pour six pence la danse. Dans une ville peuplée d'hommes incapables de retrouver leur place au sein d'une société qui ne les comprend pas, rongés par les horreurs vécues, souvent mutiques, ces femmes cherchent l'équilibre entre la mémoire et la vie. Et lorsque les langues se délient, les coeurs s'apaisent.




La maladroite de Alexandre Seurat, Editions Actes Sud, 110 pages.

Résumé:
Tout commence par un avis de recherche, diffusé à la suite de la disparition d'une enfant de 8 ans. La photo est un choc pour une institutrice qui a bien connu cette gamine. Pour elle, pas de doute : cette Diana n'a pas été enlevée, elle est déjà morte, et ses parents sont coupables. Remontant le temps, le roman égrène les témoignages de ceux l'ayant côtoyée, enseignants, grand-mère et tante, médecins, assistants sociaux, gendarmes... Témoins impuissants de la descente aux enfers d'une enfant martyrisée par ses parents qui, malgré les incitations à parler de plusieurs adultes, refusera de les dénoncer. Ce roman est inspiré par un fait divers récent largement médiatisé car, en dépit de plusieurs signalements, l'enfant n'avait jamais bénéficié de protection. Loin de tout sensationnalisme, l'auteur rend sa dimension tragique à ce drame de la maltraitance.

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