samedi 29 août 2015


Hier encore, c'était l'été.
Julie de Lestrange.
Editions Mazarine.
346 pages.

 Résumé:

 Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l'enfance. Leurs grands-parents et leurs parents étaient également amis. Ensemble, ils ont grandi dans deux petits chalets, dans lesquels ils se retrouvaient tous en vacances. Mais au sortir de l'adolescence, leurs chemins parfois se séparent. Ils vont devoir faire face à la dure réalité de la vie. A travers les drames, les fous rires et les joies, subsiste alors l'amitié. Et l'amour qui les sauvera.

Mon avis:

Je tiens tout d'abord à remercier Julie de Lestrange pour m'avoir proposé de découvrir son dernier roman, qui m'a beaucoup touché. Je reprends la toute dernière phrase de la quatrième de couverture qui résume à mon sens assez bien ce récit: "C'est surtout l'histoire de la vie et d'une bande d'amis dont on voudrait faire partie."

C'est tout à fait ça, à l'image du film Les Petits Mouchoirs, pour ceux qui connaissent, on va découvrir un groupe de copains qui, de part la relation amicale qui existait entre leurs grands-parents et parents respectifs, sont devenus amis à leur tour. On va vite s'attacher à cette grande famille que forment Alexandre, Marco, Sophie et les autres.

Ils sont assez nombreux et au départ il est difficile de se rappeler qui a un lien de parenté avec qui... Heureusement l'auteure a eu la très bonne idée de mettre un arbre généalogique des deux familles Fresnais et Lefèvre, qui m'a bien aidé pour me repérer assez souvent lors de ma lecture.

On va surtout suivre Alexandre, qui est le personnage principal selon moi, Marco et Sophie. Les autres personnages étant relégués un peu plus au second plan. C'est d'ailleurs l'un des seuls points négatifs que j'ai relevé. J'aurais peut-être aimé en savoir un peu plus sur les autres membres du groupe.

C'est un livre qui m'a énormément ému, d'une part, car il comporte des passages assez tristes.  Il va aborder des moments difficiles de la vie, à savoir la maladie (tels que le cancer ou Alzheimer) et par conséquent, le deuil d'un proche. Ce sont des épisodes qui sont écrits de façon très nostalgique, avec pudeur et retenu. Les personnages y font face en se rappelant les bons moments qu'ils ont vécu avec la personne qui les a quitté. J'ai eu facilement la larme à l’œil, d'autant plus que j'ai été confronté dans ma famille à ces deux maladies qui sont très difficiles pour les personnes qui les subissent, mais aussi pour ceux qui restent et qui ne peuvent rien faire.

J'avais l'impression à de nombreux moments que ce roman avait été écrit pour moi. Je me suis retrouvée dans la relation qui unit Guillaume et Marco qui sont frères. En effet, j'ai noté des similitudes dans celle que j'entretiens avec ma sœur.

Aussi, j'ai connu la même galère lors de mes études, ne sachant pas trop quoi faire, puis, pour rentrer dans le monde du travail, ne trouvant pas d'emploi. L'auteure aborde toutes les étapes compliquées que rencontrent les jeunes adultes, sur le plan professionnel mais aussi sentimental, avec les déceptions et les peines de cœurs.

C'est un livre qui se lit tout seul, on est plongé au cœur de cette bande de copains qu'on a l'impression de connaitre depuis longtemps, qu'on envie par moments, quand on voit la complicité qui les unit. Même si la vie les sépare souvent, ils se retrouvent toujours, ne s'oublient pas et ils peuvent toujours compter les uns sur les autres, dans les moments de joie, comme dans la peine.

Pour conclure:
J'ai adoré me plonger dans ce roman plein de mélancolie, où l'on rit, mais où l'on pleure aussi, de tous ces petits moments qui font une vie. Ayant moi même à peu prés l'âge des personnages, j'ai été touchée par les sentiments qui les habitent, cette prise de conscience en vieillissant, du temps qui passe, qu'il faut donc profiter de sa jeunesse et vivre sans regrets.

Ma note: 16/20.

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